La lutte fait son autocritique

Le Serbe Nenad Lalovic, président par intérim de la Fédération internationale de lutte (Fila), reconnaît que son sport s’est endormi. Il promet un effort de modernisation pour rester au programme des jeux Olympiques de 2020. Nous étions endormis (…) Nous n’avons pas suivi le chemin de la modernisation et du développement suivi par d’autres sports, répond-t-il à l’AFP. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour regagner notre place au programme olympique en 2020, mais je suis confiant, nous allons regagner notre place (…) Nous suivons les conseils du CIO sur la meilleure façon de présenter notre sport de la façon qui convient le mieux aux JO, a-t-il ajouté.

M. Lalovic qui a succédé au Suisse Raphaël Martinetti, contraint à la démission, a rencontré récemment le président du Comité international olympique (CIO) Jacques Rogge. Pour convaincre le CIO de maintenir la lutte au programme olympique, la Fila compte augmenter la participation féminine à tous les niveaux, réviser ses règles afin de rendre les combats plus facilement compréhensibles pour les spectateurs, moderniser le format de la compétition et tenter d’en faire un sport plus attrayant pour les partenaires.

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