Le Comité international olympique (CIO) est confiant en la participation des athlètes indiens aux jeux Olympiques de Londres, en dépit des appels au boycott d’associations de victimes de la catastrophe de Bhopal.
Le gouvernement indien n’a fait aucune mention de la possibilité d’un boycott dans les échanges que nous avons eus avec eux, indique son président, Jacques Rogge. Et si j’en crois les médias indiens, il n’en a pas l’intention, a-t-il ajouté.
Le CIO a réaffirmé son soutien au parrainage des JO de Londres par le groupe Dow Chemical, géant américain de l’industrie chimique, estimant qu’il était hors de question de l’enlever de la liste des sponsors comme le demande le gouvernement indien, pressé par des associations de victimes de la catastrophe de Bhopal. Nous considérons que Dow Chemical n’a aucune responsabilité dans la catastrophe de Bhopal. Dow a racheté la compagnie Union Carbide (propriétaire de l’usine de Bhopal a l’époque de la catastrophe, ndlr) 16 ans après la tragédie. Notre position est claire, nous ne considérons pas Dow comme responsable, a jugé M. Rogge.
Cette catastrophe survenue en 1984, la pire dans l’histoire industrielle mondiale, a fait des dizaines de milliers de morts et de malades dans cette ville du centre de l’Inde: un nuage de gaz toxique s’était échappé de l’usine de pesticide du groupe américain Union Carbide.