Harting critique l’opacité financière de son CNO

Le discobole berlinois Robert Harting critique le Comité olympique (DOSB) allemand et son président Thomas Bach sur l’opacité du système de redistribution de l’argent aux sportifs. J’espère que quelque chose sera fait sinon on va droit dans le mur, juge Harting auprès de l’agence SID, irrité par l’énorme décalage entre ceux qui font et ceux qui décident.

Le double champion du monde est également incrédule lorsqu’il entend le président de la fédération lui dire que l’objectif n’est pas le financement des sportifs mais la double carrière et le patron du DOSB lui déclarer que si les sportifs veulent gagner (de l’argent), il doivent jouer au loto. Moi qui m’entraine huit heures par jour et consacre encore deux heures à l’université ensuite, les mots me manquent. C’est tellement suffisant, souligne le discobole de 27 ans.

Les arguments de Harting sont à l’évidence polémiques et basés sur des faits faux, réplique le directeur général du DOSB, Michael Vesper. Robert Harting ne semble pas savoir que le DOSB soutient l’aide sportive pour que la promotion des sportifs soit fixée par contrat à 1,2 million d’euros par an, soit 4,8 millions par olympiade, ajoute-t-il.

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