Greg LeMond président par intérim ?

L’ancien champion américain Greg LeMond s’est déclaré prêt lundi à Londres à assurer un intérim à la tête de l’Union cycliste internationale (UCI) si l’actuel président Pat McQuaid répondait aux nombreux appels à la démission qui se sont succédé depuis l’affaire Amstrong.

S’il le faut, oui, a-t-il répondu lorsque la question de la présidence lui a été posée, dans la capitale britannique, lors d’une conférence de presse organisée par Change Cycling Now (CCN), un groupe de pression ayant pour but de transformer le sport cycliste.

Je veux participer au processus de changement du cyclisme. Mais je ne suis pas là pour être président, je ne suis pas un politicien, a ajouté le triple (1986, 1989, 1990) et désormais unique vainqueur américain du Tour de France depuis que Lance Armstrong a été dépossédé par l’UCI de ses sept victoires dans la Grande Boucle.

L’Américain accepterait d’assurer l’intérim jusqu’à ce qu’une personnalité incontestable soit élue. Il a cité lui-même le nom du Canadien Dick Pound, le président de l’Agence mondiale antidopage, qu’il aime bien.

LeMond s’exprimait lors d’une conférence de presse à l’initiative de Change Cycling Now, un groupe de pression monté par l’homme d’affaires australien Jaimie Fuller, le patron de l’équipementier australien Skins.

CCN, qui demande la démission des actuels dirigeants de l’UCI, propose notamment d’instaurer une commission réconciliation et vérité qui permettrait de faire toute la lumière sur les pratiques de dopage grâce aux témoignages des coureurs eux-mêmes.

Le groupe a reçu le soutien de personnalités du cyclisme comme LeMond ou encore les anciens coureurs français Christophe Bassons et Eric Boyer.

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