Elections fédérales : c’est parti !

Les candidats aux élections du comité directeur de la Fédération française de basket-ball qui élira le nouveau président de la FFBB le 13 décembre prochain avaient jusqu’à jeudi minuit pour se présenter.

Alors que trente-cinq sièges sont à pouvoir, la FFBB a dévoilé sur son site une première liste, incomplète encore, d’exactement trente-cinq candidatures, qui doivent toutes encore être validées par une commission de contrôle.

Si la plupart des candidats ne font que briguer un siège, plusieurs d’entre-eux voient plus loin, du côté du poste de président qu’occupe Yvan Mainini depuis seize ans.

L’actuel président, lui-même candidat, a vu se former ses dernières semaines une opposition grandissante et doit aujourd’hui composer avec quelques adversaires potentiels qui comptent lui barrer la route d’un cinquième mandat.

Parmi les éventuels intéressés, la plupart avancent dans l’ombre et préfèrent attendre d’être élus au comité directeur avant de dévoiler leurs intentions.

D’autres, au-delà des précautions d’usage, s’en cachent à peine. On verra après, si je suis élu, a déclaré Bernard Depierre, député UMP de la Côte d’Or et dirigeant historique du club de Dijon, dans les colonnes du journal L’Equipe mardi, tout en affirmant exprimer la volonté d’une autre gouvernance, d’une vrai lisibilité, d’une autre communication.

Bernard Depierre a indiqué au passage le nom d’un autre candidat potentiel au poste de président: Frédéric Jugnet, actuel secrétaire général de la FFBB.

D’autres avancent carrément à découvert, selon l’expression d’un candidat déclaré, Jean-Pierre Dusseaulx, ancien journaliste à la rubrique basket de L’Equipe et ancien responsable du département médias de la FFBB.

Je ne peux pas me lancer dans cette aventure sans vouloir aller jusqu’au bout même si je sais que je m’attaque à une montagne, a expliqué Jean-Pierre Dusseaulx jeudi à l’AFP après avoir envoyé la veille, à 23h45, un courrier électronique aux ligues, comités et clubs français pour exposer son projet.

Le poste de président, a ajouté M. Dusseaulx, est très usant et qui réclame de l’imagination. Seize ans c’est beaucoup trop. Vingt ans c’est inimaginable.

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