Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, a espéré dimanche que le Congrès de l’IAAF se prononcera cet été en faveur de l’interdiction totale des faux départs dans les épreuves de sprint à partir de 2010. Nous voulons introduire la régle de zéro faux départ, on va essayer de la faire adopter par le Congrès cet été, a expliqué M. Diack.
Comme il n’y aura pas en 2010 de grands championnats comme des Mondiaux et des JO, les athlètes pourront se faire à cette nouvelle règle, a-t-il poursuivi.
Cette réforme a été recommandée par la commission technique de l’IAAF ce week-end à Berlin et a recu le soutien unanime du Conseil. Elle doit maintenant être débattue durant le Congrès qui aura lieu toujours dans la capitale allemande les 13 et 14 août avant les Championnats du monde 2009. Depuis le 1er janvier 2003, un seul faux départ est toléré, l’auteur d’un deuxième faux départ étant disqualifié qu’il soit ou non responsable du premier faux départ. Si la réforme est acceptée, plus aucun faux départ ne sera toléré à partir du 1er janvier 2010. Tout sprinteur ayant provoqué un faux départ serait alors éliminé.
D’autre part, M. Diack a tenu à préciser qu’il ne fallait pas s’attendre à ce que l’athlétisme soit révolutionné sous (son) magistère pour satisfaire les exigences de la télévision. On ne ramassera pas par exemple les Championnats du monde en six jours contre neuf actuellement, a-t-il insisté en référence aux demandes répétées de la télévision de réduire la durée des Mondiaux ou de supprimer certaines disciplines. Le président de l’IAAF a indiqué que la première journée des Championnats du monde allait servir de qualifications pour faire un écrémage dans les participants. Il y aura ensuite un minimum de cinq finales pour jour, dans le but de satisfaire à la fois le public, les athlètes et la télévision, a-t-il ajouté.
L’IAAF a également décidé pour donner plus de lisibilité aux épreuves de décathlon et d’heptathlon de faire disputer le 1500 m pour les hommes et le 800 m pour les dames sous la forme d’une course à handicap, comme cela existe en combiné nordique, après l’épreuve de saut à skis et avant l’épreuve de ski de fond.