Coopération renforcée entre le Maroc et la France

La France et le Maroc jettent les bases d’une politique de coopération active, notamment pour faire bénéficier la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA) de l’expertise administrative et technique de son homologue française (FFA).

Nouveau président de la FRMA, Abdeslam Ahizoune, ex-ministre des Télécommunications et actuel président du Directoire de Maroc Télécom, entend structurer une fédération qui reposait jusqu’à présent sur les performances de quelques grands champions.

Sur le plan sportif, la coopération se concrétisera notamment par des échanges de cadres techniques et des entraînements communs.

Au-delà de ces axes de travail, MM. Ahizoune et Bernard Amsalem, président de la FFA, ont insisté lors d’une récente rencontre à Paris sur leur volonté de lutter contre le dopage de part et d’autre de la Méditerranée. Le sujet est d’autant plus sensible que la plupart des cas de dopage révélés en France ces derniers mois concernent des athlètes d’origine marocaine.

Les Marocains comptent sur l’aide française pour réactiver le laboratoire antidopage de Rabat.

Sur le point des transfuges, la FRMA souhaite arrêter, ou du moins limiter, le pillage de ses meilleurs éléments attirés par les sirènes françaises, espagnoles, italiennes ou belges.

La FFA n’a jamais été à la chasse d’un athlète marocain. Mais on ne peut refuser la nationalité française à un athlète qui la demande dans les règles. Maintenant, on doit faire passer le message auprès des clubs et des entraîneurs. Il a été convenu que, dorénavant, quand le cas se produira, on en parlera de fédération à fédération, a indiqué Jean Gracia, directeur général de la FFA.

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