Président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), Jean Todt fait le point sur sa politique à la tête de la fédération internationale.
Comme tout le monde, l’ancien patron de la Scuderia Ferrari en F1 juge la Formule 1 trop chère. L’équilibre est difficile à atteindre, constate Jean Todt. Chaque équipe veut être plus performante, d’une course à l’autre, donc ça engendre des coûts, mais il y a des limitations financières car il est de plus en plus difficile de trouver des partenaires commerciaux et financiers. Les ventes de voitures baissent, notamment en Europe. Lui-même a fixé un objectif de réduction des coûts de 30% en 2015 avec une nouvelle réglementation sur les châssis et les moteurs, à partir de 2014. Il relativise tout de même la situation de la F1 : Nous parlons quand même d’un champion, pas d’un malade. La F1 est l’un des sports les plus vus, les plus regardés dans le monde, en dehors des Jeux Olympiques d’été et la Coupe du monde de football.
Il y a des priorités et des chantiers, mais pas uniquement en F1, à tous les niveaux du sport automobile : réduire les coûts, augmenter le spectacle, s’assurer que l’on tient compte de l’évolution de l’environnement et de l’arrivée de nouvelles technologies, notamment pour améliorer la sécurité sur les routes, précise enfin le président de la FIA.