Bach veut revoir la désignation des villes hôtes

L’Allemand Thomas Bach, l’un des six hommes visant la présidence du Comité international olympique (CIO), plaide pour plus de flexibilité, que ce soit dans les sports au programme des Jeux ou pour les procédures de candidatures des villes.

Nous devons maintenir un nombre limite d’athlètes et établir une autre limite pour le nombre d’installations permanentes. Ainsi on pourrait gagner en flexibilité, a déclaré Thomas Bach. On pourrait ainsi étendre le nombre de disciplines, en ajouter des plus à la mode et plus attractives pour les jeunes, a-t-il suggéré, estimant qu’ainsi la limite de 28 sports (l’été) et de 8 (l’hiver) ne serait plus pertinente.

De même, le patron du Comité olympique allemand invite à être plus créatif, plus flexible concernant le processus de candidature. Nous devons nous interroger sur le fait de savoir si nous exigeons beaucoup trop, trop tôt de la part des villes candidates, a-t-il souligné. Selon lui, le processus est trop formaté : Nous avons le transfert de connaissance, qui est excellent. En plus de cela, nous organisons des séminaires, nous avons des questionnaires avec je ne sais pas combien d’interrogations, et nous nous retrouvons avec des dossiers qui se lisent de manière un peu similaire car ils répondent aux mêmes questions.

Le champion olympique de fleuret par équipes des Jeux de 1976 aimerait que le processus de candidatures ressemble à une invitation faite à tous les pays pour qu’ils viennent avec leurs propres perceptions des Jeux et nous disent comment, en fonction de leurs traditions, de leur culture des Jeux, ils pourraient éventuellement les organiser.

Thomas Bach souhaite aussi la création d’une chaîne olympique, qui diffuserait des compétitions de sports olympiques mais pas seulement. Pour lui, ce n’est pas une question d’argent mais de visibilité qui permettrait à certains sports de pouvoir toucher plus facilement un jeune public. Bon nombre de sports olympiques n’apparaissent pas à la télévision dans le monde, a-t-il regretté. S’ils ne sont pas assez vus à la télévision et sur internet, ils vont perdre de plus en plus d’enfants et de jeunes sportifs. Nous avons déjà la société de production, nous devons en discuter avec nos partenaires de télévision, avec les fédérations internationales sur la façon d’avoir plus de sports olympiques à l’écran entre les Jeux, a-t-il précisé.

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