Bernard Amsalem brigue un 4e mandat de président de la Fédération française d’athlétisme (FFA), samedi à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), avec un projet qui, s’appuyant sur un bilan exceptionnel, entend porter l’athlétisme français encore plus haut vers (les JO de Rio.
M. Amsalem, qui aura 61 ans dimanche, ne perd pas de vue d’autre part le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), pour lequel il dira en janvier-février s’il est candidat à la présidence, les élections ayant lieu en mai.
L’olympiade qui s’est terminée est caractérisée par des indicateurs qui sont vraiment à la hausse dans beaucoup de domaines, explique le président sortant, avec la vitrine du haut-niveau, riche de 63 podiums entre Championnats d’Europe, du monde et JO entre 2009 et 2012 en ne considérant que les épreuves olympiques.
M. Amsalem explique qu’il a besoin d’un 4e mandat, qui sera bien le dernier, notamment pour conforter des réformes. Il y a des réformes qu’on a lancés au début du précédent mandat, par exemple l’athlé santé loisir, et qu’on a mis en oeuvre avec beaucoup de résistance interne. Il me faut encore un peu de temps pour que ce soit incontournable, souligne-t-il.
M. Amsalem se dit très confiant sur l’issue du vote, fort du soutien de la grande majorité des présidents de ligues, tout en rappelant qu’il s’agit d’une élection au scrutin uninominal, donc susceptible de provoquer une surprise.
Face à lui, il aura deux adversaires: Daniel Arcuset, un vice-président démissionnaire en 2009 qu’il accuse de ne pas avoir de projet, et Yves Orlianges, un homme de terrain.