A son tour, Luis Moreno dénonce la corruption de la FIVB

L’ancien président de la Confédération sud-américaine de volley-ball, le Péruvien Luis Moreno, dénonce dans la presse mexicaine, la corruption des dirigeants de la Fédération internationale de volley-ball (FIVB), qui l’ont exclu, en novembre dernier, du comité exécutif. Ces trois dernières années, il y a eu des irrégularités. J’en ai parlé en interne en 2002 ce qui m’a valu d’être démis des mes fonctions de vice-président affirme-t-il en fournissant des documents, prouvant, selon lui, que le président de l’organisation, le Mexicain Ruben Acosta, a détourné plusieurs millions de dollars provenant de commissions et de droits TV.

En novembre, la FIVB avait exclu Moreno pour n’avoir pas versé correctement pendant 10 ans les salaires des gérants et employés sud-américains de la FIVB, alors que la Fédération internationale lui versait 290.000 dollars par an à cet effet. Un autre ancien dirigeant sud-américain de la FIVB, l’Argentin Mario Goijman, suspendu de ses fonctions de président de la Fédération argentine, a déjà porté des accusations similaires contre le président de la FIVB (voir La Lettre du Sport n°263). Des accusations qui sont pour l’instant restées sans fondement.

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