A la pointe du combat contre le bruit

La fédération française de moto (FFM) est à la pointe du combat contre les nuisances sonores inhérentes à la pratique de la moto de compétition et qui risquent de compromettre l’avenir de la discipline, selon son ancien et son nouveau président.

Jean-Pierre Mougin, qui fut 20 ans durant patron de la FFM, est désormais en charge en tant que N.2 de la fédération internationale (FIM) d’une commission de lutte contre le bruit qui atteint, sur certains circuits, des niveaux insupportables.

En vitesse, on atteint parfois des niveaux de 130 décibels, note-t-il. Mais on se heurte dans cette discipline aux promoteurs qu’il faut convaincre que c’est mauvais pour l’avenir de la discipline.

La priorité, c’est l’enduro et le motocross où l’on approche parfois les 100 dB. Parce que ce n’est pas tellement le championnat du monde de Moto GP qui est visé mais les compétitions de ligues régionales qui insupportent les riverains, poursuit M. Mougin. Il a annoncé pour 2010 l’application d’une nouvelle méthode de mesure du bruit sur les circuits d’enduro et de motocross, la 2 mètres max, et précisé que la FIM travaillait sur des échappements ni démontables ni modifiables, mais que les constructeurs (devaient) jouer le jeu.

Jacques Bolle, nouveau président de la FFM, à la pointe du combat contre les nuisances environnementales de la moto avec les pays nordiques a apporté son soutien à son prédécesseur: Le bruit et l’odeur ça appartient à la moto mais parfois ce n’est plus tolérable. A titre d’exemple, un avion au décollage produit environ 130 dB contre 90 pour une moto de route.

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