Réunion décisive pour un grand centre aquatique

Un comité de pilotage se réunit mardi au ministère des Sports avec tous les acteurs financiers impliqués dans le projet de construction d’un grand centre aquatique, qui fait tant défaut à la France.

Il s’agit d’une énième réunion depuis 2008, année où un projet avait pris corps à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) pour offrir à la France un équipement digne de ce nom lui permettant d’accueillir de grandes compétitions internationales. Ce projet était le fruit de la candidature de Paris à l’organisation des jeux Olympiques de 2012 mais n’a toujours pas vu le jour en raison de difficultés de financement. Cette fois-ci, il semblerait que tout soit en passe d’être réglé. Selon le Ministère, des engagements formels seront pris lors de cette réunion.

Ce grand centre aquatique est maintenu à Aubervilliers pour un peu moins de 70 millions d’euros. L’Etat (15,9 millions, soit le premier acteur financier), la communauté d’agglomération de la Plaine commune, le Conseil Général, le Conseil Régional, les villes de Paris, Aubervilliers et Saint-Denis financeront. Le Ministère a indiqué qu’un ou deux acteurs doivent préciser leur engagement et qu’une dizaine de millions seront à grappiller autour de la table, mardi.

L’équipement comprendrait 2 bassins olympiques (1 extérieur, 1 intérieur), des gradins intérieurs permanents (5.000 places) avec la possibilité d’une tribune extérieure provisoire de 10.000 places pour l’organisation de grandes compétitions, un bassin de plongeon et 2 bassins d’échauffement.

Le Ministère a assuré que les deux points qui posaient problème par le passé ont été réglés, à savoir le coût de fonctionnement de l’équipement, pris en charge désormais par Aubervilliers et Saint-Denis, et celui du site, qui prévoyait trop de gradins. Problème résolu avec l’installation d’une tribune temporaire de 10.000 places.

Je sens que cette fois-ci on est vraiment le dos au mur. C’est maintenant ou jamais, a commenté le président de la Fédération française de natation, Francis Luyce. C’est la priorité des priorités. On est pressé par la Fédération internationale. On est devenu une natation incontournable en termes d’images. Personne ne comprend dans le monde qu’on ne puisse pas sortir un tel projet en France.

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