La véritable échéance est pour le 5 août, date du début des épreuves olympiques de natation. Mais il semble bien que Rio va manquer les tests prévus du 15 au 20 avril pour sa piscine olympique. L’équipement n’est pas prêt. Selon Cornel Marculescu, le patron de la Fédération internationale de natation (FINA), il y a encore plein de choses à faire, a-t-il confié. En cause : un système de ventilation pas encore mis en place. Mais aucune crainte n’est de mise pour la tenue des épreuves olympiques.
Un test event est une sorte de répétition générale avant le début des Jeux Olympiques. Une manière de déceler des manques ou des problèmes. Le patron de la FINA envisage de déplacer ce test dans un autre bassin de Rio.
Ce n’est pas l’unique retard auquel Rio doit faire face. Le journal O Globo assure avoir mis la main sur un courrier strictement confidentiel dans lequel le maire de Rio demande une réunion d’urgence avec l’ensemble des autorités. Le maire de Rio de Janeiro, Eduardo Paes, a admis qu’il existait un risque élevé que l’extension du métro 4, qui permettra d’accéder aux installations abritant la plupart des compétitions des Jeux en août prochain, ne soit pas terminée à temps. Les travaux d’extension du réseau de métro consiste à relier le parc olympique et le village olympique au centre de la ville. Le maire juge nécessaire d’évaluer immédiatement un plan de transport alternatif. L’alternative serait un système de voie express réservé aux autobus. Le quotidien brésilien fait état d’un problème de financement des travaux pour expliquer les retards.
Actuellement, pour relier le principal parc olympique situé à Barra da Tijuca au reste de la ville, il faut compter jusqu’à deux heures de voiture, contre 13 minutes avec le nouveau métro. CL4S, le consortium en charge des travaux, avait annoncé en janvier que 13 des 16 km de cette ligne, qui devrait être inaugurée le 1er juillet, étaient désormais terminés. Les projections de transport de cette ligne estiment à 300.000 le nombre de voyageurs transportés chaque jour.