Vendredi décisif pour le stade olympique

La journée de vendredi devrait être décisive pour l’avenir du stade olympique de Londres que deux clubs de football, West Ham et Tottenham, souhaitent reprendre après les Jeux de 2012.

La Olympic Park Legacy Company (OPLC), organisme chargé de la reconversion des sites, doit se prononcer pour l’un des deux candidats à la reprise lors d’une réunion vendredi.

La décision finale sera prise par le gouvernement et la mairie de Londres, qui devraient sauf surprise suivre l’avis de l’OPLC.

West Ham part largement favori car son projet prévoit de maintenir la piste d’athlétisme dans un stade de 60.000 places à usages multiples, ce qui était un des engagements pris par Londres au moment de l’attribution des Jeux en 2005.

Tottenham a au contraire l’intention de remodeler l’enceinte pour en faire un stade uniquement destiné au football, tout en prenant en charge la rénovation du vieux stade de Crystal Palace pour l’athlétisme.

Le choix des Spurs ne manquerait pas de provoquer une vague de protestations parmi les responsables sportifs.

Le président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Lamine Diack, a déjà prévenu que la réputation de la Grande-Bretagne dans le mouvement sportif serait morte si la piste devait disparaître.

Le président du Comité d’organisation des Jeux de Londres, Sebastian Coe, s’est également fermement engagé en faveur de la préservation de la piste.

Selon un sondage effectué fin janvier par l’institut The ComRes pour la BBC auprès d’un échantillon de mille personnes, 72% des Londoniens sont en faveur du projet de West Ham contre 13% en faveur de celui de Tottenham.

Mais le président d’AEG, la firme partenaire de la candidature de Tottenham, a prévenu que le stade ferait faillite en dix ans si le projet concurrent était retenu.

La BBC a affirmé mercredi que la décision en faveur de West Ham était déjà prise, ce que l’OPLC a démenti.

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