Le nid d’oiseau a perdu de son éclat

En 2008, lors des Jeux olympiques, le nid d’oiseau avait fait l’unanimité pour son architecture. Symbole des Jeux de Pékin, le stade est aujourd’hui sous-utilisé.

Relativement excentrée, pas forcément très bien desservie par les transports en commun, l’enceinte de 91.000 places (ramenée à 80.000 après les Jeux) s’est retrouvée confrontée à un difficile problème de reconversion. Hôte, depuis les Jeux d’une poignée de concerts ou de la Supercoupe d’Italie (football), le nid d’oiseau est également le cadre d’un meeting d’athlétisme. Pas assez pour rentabiliser un tel équipement dont le coût de fonctionnement annuel est estimé à 6,5 millions d’euros.

Pour les Mondiaux, l’enceinte a fait l’objet d’un petit lifting pour masquer une obsolescence précoce, assaillie par les mauvaises herbes sur son parvis, la corrosion, qui commençait à s’attaquer aux 110.000 tonnes d’acier de sa structure, ou les débarras qui pullulaient dans ses interminables souterrains.

Symbole de la réussite des Jeux Olympiques de 2008, le stade avait suscité l’admiration du monde entier. Mais sept ans plus tard, le stade olympique qui accueille les championnats du monde d’athlétisme a perdu de son éclat.

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