Le directeur du circuit Paul Ricard, situé au Castellet, dans le Var, étudie la possibilité de se porter candidat pour organiser le Grand Prix de France de Formule 1. Les projets de construction de nouveaux circuits en France semblent avoir rencontré des difficultés. Aujourd’hui, au vu du grand succès que nous avons obtenu, autant côté spectateurs que côté compétiteurs, et devant les sollicitations des uns et des autres, il devient légitime de mener une réflexion sur la faisabilité de l’accueil d’un Grand Prix de France de F1. Mais attention cela ne peut se faire qu’en remplissant totalement cinq conditions, a indiqué Gérard Neveu, directeur du circuit.
Les cinq conditions concernent l’homologation du circuit par la Fédération internationale (FIA) – que le Paul Ricard vient d’obtenir -, le soutien de notre entourage proche, qu’il soit économique, politique, médiatique ou encore spectateurs et compétiteurs, la garantie d’une qualité environnementale et surtout ne pas dénaturer les lieux. Enfin, il faut que les instances officielles et Bernie Ecclestone, ex-propriétaire du circuit, soient favorables au retour du GP sur le circuit Paul Ricard HTTT et que l’accueil et l’organisation ou la co-organisation du Grand Prix de France de F1 soit une opération économiquement viable, souligne M. Neveu. Il nous faudra trouver un équilibre financier et raisonnable surtout en cette période, insiste le directeur du circuit.
Cette annonce survient deux jours après que Pierre Bédier, qui soutenait le projet de construction d’un circuit à Flins, a été contraint de quitter la présidence du Conseil général des Yvelines à la suite du rejet d’un pourvoi en cassation.