C’est cuit pour Disney

La société Lagardère Sports et Euro Disney renoncent à leur projet de circuit de Formule 1 au Val-d’Europe (Seine-et-Marne), jugeant qu’il n’est pas économiquement viable.

La décision a été prise d’un commun accord lors d’une réunion entre les deux parties mardi, selon ces sources proches du dossier. Le financement du projet, prévu initialement pour 2010, n’étant pas bouclé, Euro Disney a décidé de ne pas poursuivre l’étude du dossier. Malgré la qualité du dossier constitué par les deux partenaires privés et le soutien de Bernie Ecclestone, il s’est avéré impossible de trouver un accord avec les autres parties prenantes, dont l’engagement était une condition indispensable, permettant d’aboutir à l’élaboration d’un projet viable, indique Lagardère Sports.

Le projet piloté par l’ex-champion du monde Alain Prost et Lagardère Sports faisait partie d’une liste de six concourant pour l’organisation du Grand Prix de France, en remplacement du circuit de Magny-Cours (Nièvre), depuis longtemps décrié par les autorités de la F1.

Le financement, un peu plus de 60 millions d’euros selon Alain Prost, aurait dû être assuré par le groupe Lagardère, alors que Euro Disney mettait à disposition le terrain devant accueillir le tracé du Grand Prix.

Le projet avait suscité la colère d’une partie des habitants du Val-d’Europe, dont 250 avaient manifesté le 15 novembre pour dénoncer les nuisances sonores et l’impact négatif sur leur qualité de vie d’un circuit de Formule 1. Euro Disney avait alors fait savoir que son implication dans le projet n’avait d’autre but que sauver le Grand Prix de France menacé de disparaître. L’exploitant de parcs de loisirs mettait aussi en avant l’intérêt économique et touristique du projet.

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