Nike de nouveau condamné

Le tribunal de grande instance de Marseille a condamné en février dernier pour contrefaçon le leader mondial des articles de sports, l’Américain Nike, et plusieurs groupes distribuant les produits de sa gamme Presto.

Ils devront verser 600.000 euros à la société marseillaise du même nom. Nike ne pourra plus utiliser la dénomination Presto sur les chaussures et les tee-shirts sous astreinte de 1.000 euros par infraction constatée.

Le litige entre les parties ne date pas d’aujourd’hui. En mai 2001, Nike International avait été condamné à retirer les produits de sa gamme Presto de tous les points de vente. La firme avait fait appel et le jugement avait été infirmé par la cour d’appel pour une irrégularité de procédure. Lancée peu avant les Jeux Olympiques de Sydney, la marque Presto était déjà déposée à l’Institut national de la propriété industrielle depuis 1996 par un industriel marseillais.

En août dernier, la société Presto était revenue à la charge en assignant l’équipementier (mais aussi plusieurs groupes distribuant ses produits comme Décathlon et Go Sport) à comparaître pour contrefaçon. L’Américain devrait faire appel de la sanction.

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