Michel Robert entre tristesse et satisfaction

Le cavalier Michel Robert a indiqué mercredi à l’AFP qu’il était partagé entre tristesse et satisfaction après avoir vendu sa jument Kellemoi de Pepita au Qatar, et qu’il entamait à quelques jours de ses 63 ans (samedi) un nouveau challenge pour rester parmi les meilleurs.

Moitié de tristesse, moitié de satisfaction. Cela fait partie de la vie d’une écurie de se séparer de bons chevaux, il faut rentabiliser, a expliqué le vétéran de l’équipe de France.

Les primes pour encourager les propriétaires à garder les bons chevaux en France (contrat JO/JEM proposé par la Fédération) ne sont pas un rempart. Ou alors il faudrait que la Fédération les achète au prix du marché, ce qu’elle ne peut pas faire évidemment, a-t-il rappelé.

Pour rebondir, le vice-champion d’Europe par équipes avec Kellemoi en septembre à Madrid, compte notamment sur Nenuphar’Jac (10 ans). Plus qu’une 5e participation aux JO l’été prochain à Londres, qui paraît une chimère désormais, le cavalier rhônalpin se projette vers les Jeux équestres mondiaux (JEM) 2014 organisés en Normandie.

L’étalon Lamm de Fétan, un des piliers de l’équipe de France, avait été vendu en juillet 2010 quelques mois avant les JEM de Lexington (Etats-Unis) pour quelque six millions d’euros, selon des sources concordantes. Edouard de Rothschild, son acquéreur, espérait alors concourir pour Israël aux jeux Olympiques de Londres. Or, le cheval, en proie à des problèmes physiques, n’est plus sorti en compétition depuis son changement d’écurie.

Comme les Emirats Arabes Unis, qui avaient acheté des chevaux de sport de grande valeur (Seldana di Campalto et Presley Boy) avant les JEM-2010, le Qatar, aux moyens financiers quasiment illimités, a choisi de renforcer son piquet avant l’échéance olympique.

Les +transferts+ devant être effectués avant le 31 décembre de l’année précédant celle des JO, la période est évidemment propice aux bonnes affaires pour le vendeur.

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