Les stations résistent

En dépit des difficultés d’enneigement, le recul de la fréquentation dans les stations de ski alpines en France, en termes de réservations, devrait se limiter à 3,8% cette saison (1er décembre jusqu’à fin avril), selon une étude du cabinet Comète. Les stations de basse altitude sont toutefois plus pénalisées que celles de haute altitude et celles qui ont un enneigement garanti, grâce au recours à des canons à neige.

Cette baisse devrait atteindre 6,6% pour les stations villages (1.000 à 1.600 m), contre 3,4% pour les stations d’altitude (à partir de 1.700/1.800 m), selon ces données recueillies au 1er mars auprès de 1.100 hébergeurs (hôtels, loueurs d’appartements) de 41 stations de ski alpines.

Les vacances d’hiver (10 février au 9 mars) sont globalement en retrait, mais recouvrent des tendances contrastées : la fréquentation de la première semaine des vacances franciliennes (17 au 23 février) a augmenté de près de 3%, alors que la dernière semaine (zone B seule) est prévue en baisse de 15%. Une forte augmentation de la fréquentation est attendue pour le mois de mars, prisé par les touristes étrangers.

Les stations rivalisent en matière de produits alternatifs au ski, comme des patinoires ou des piscines, explique le directeur de Comète, Denis Chappelaz.

Les vacances de Pâques (31 mars au 27 avril) s’annoncent sous de bons auspices, les réservations au 1er mars étant en hausse de 47% par rapport à la même période de l’an dernier.

Cette étude tranche avec une enquête publiée à la mi-février par le cabinet Protourisme qui avait estimé à 10 points le recul du taux d’hébergement dans les stations de ski alpines françaises pendant les deux dernières semaines de février, un taux oscillant entre 70 et 90%.

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