Les Grecs, parieurs impénitents

En 2006, les Grecs ont dépensé 434 euros (plus de la moitié du salaire minimum) pour des paris sportifs et jeux de loteries. Les Grecs se placent ainsi au troisième rang dans le monde en dépenses per capita (soit le revenu total personnel pour une année, divisé par la population totale), derrière Singapour et l’état américain du Massachusetts, révèle le directeur de la société grecque de paris sportifs (Opap), Vassilis Niadas.

La Grèce, dont la population est de près de 11 million d’habitants, comptabilise 30% des paris sportifs de l’Union européenne et 20% au niveau mondial.

En termes de chiffre d’affaires, l’Opap occupe la cinquième place en Europe, après l’Italie, l’Espagne, la France et la Grande Bretagne, mais les populations des ces pays dépassent les 50 millions chacun, a-t-il ajouté.

L’Opap, détenu à près de 35% par l’Etat grec, a réalisé en 2006 un bénéfice net de 509,8 millions d’euros, en hausse de 11% par rapport à l’année précédente. Plus de la moitié de ses bénéfices proviennent des paris sportifs. Le chiffre d’affaires a enregistré pendant la même période une hausse de 25,4%, atteignant 4,63 milliards d’euros.

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