Les déboires de la Fédération font boule de neige

Les problèmes financiers de la Fédération allemande de ski (DSV) se répercutent sur les équipes nationales des disciplines chapeautés par la DSV et peuvent remettre en cause l’organisation d’épreuves de Coupe du monde en Allemagne. A tous les niveaux de fonctionnement de la fédération, on essaie de voir où l’on peut faire des économies, a admis le vice-président de la DSV, Peter Schlickenrieder.

La DSV a ainsi décidé de limiter ses frais au fonctionnement des équipes de ski alpin, ski de fond, saut à skis et autres biathlon : elle envisage désormais d’arrêter de verser la prime de victoire de 15.000 euros aux athlètes, lauréats d’une épreuve de Coupe du monde.

Les déboires financiers de la DSV s’expliquent par l’arrivée à expiration fin octobre du contrat de retransmission télévisée qui la lie depuis 2000 à la chaîne de télévision privée RTL. Conclu alors que l’Allemagne dominait la Coupe du monde de saut à skis avec Martin Schmitt et Sven Hannavald, ce contrat assurait un revenu annuel de 15 millions d’euros à la DSV. RTL n’a pas souhaité prolonger, car les audiences télévisées qu’elle réalise notamment lors de la prestigieuse tournée des Quatre tremplins de saut à skis reculent d’année en année en l’absence de bons résultats de sauteurs allemands.

La chaîne détient toutefois toujours une option sur les Coupes du monde, ce qui complique les négociations avec un nouveau diffuseur, notamment les chaînes de télévision publique ARD et ZDF intéressés.

Ce qui se passe en Allemagne actuellement n’est pas bon pour le ski, a admis le président de la Fédération internationale de ski, Gianfranco Kasper.

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