Le plan social de Salomon suspendu

Le juge des référés du tribunal de grande instance d’Annecy ordonne la suspension du plan social visant le fabricant de ski Salomon, où 284 postes doivent être supprimés.

Dans une ordonnance, le juge des référés a décidé de suspendre tout acte de restructuration de la SA Salomon débouchant sur une modification du volume et de la structure des effectifs. Le juge a également enjoint la direction à reprendre les consultations avec le Comité central d’entreprise (CCE) de Salomon prévues par le Code du travail. Fin 2007, le CCE avait saisi le juge des référés reprochant au groupe finlandais Amer Sports, propriétaire de la marque, l’absence de consultations sur des décisions affectant l’avenir de l’entreprise.

On ne se réjouit pas, ce n’est pas une décision qui va arrêter le plan de restructuration mais elle permet de temporiser et de redonner corps à la négociation afin que les choses se passent plus sereinement, a déclaré l’avocat du CCE de Salomon, Me Paul Darves Bornoz.
Les salariés défilent pour préserver l’emploi

Entre 1.500 personnes, selon la gendarmerie, et 2.000, selon les syndicats, ont défilé jeudi à Rumilly (Haute-Savoie) pour préserver leurs emplois dans la région, dont une majorité d’employés des usines Salomon et Téfal.

Les manifestants se sont dirigés vers le centre-ville de Rumilly où la majorité des commerçants avaient baissé leurs rideaux dans le cadre d’une opération journée ville morte, en signe de solidarité.

Outre les salariés de Salomon et de Téfal, qui formaient la majorité du cortège, quelques employés de Dynastar de Sallanches (Haute-Savoie), usine de skis rachetée par le groupe américain Quiksilver en 2005 et menacée de vente, se sont joints aux manifestants.

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