La Société des Bains de Mer (SBM), exploitant monégasque de casinos et hôtels de luxe, croit au potentiel de Betclic Everest Group (BEG).
Actionnaire à 50 % de BEG, la SBM maintient l’objectif de faire de BEG un des leaders européens du jeu en ligne. La détérioration de lenvironnement économique dans les bassins les plus traditionnels de provenance de notre clientèle, les aléas défavorables du jeu, plus particulièrement au niveau de joueurs de haut niveau, et la rigidité de la structure de coût de la société ont produit un exercice fortement déficitaire, commente la SBM. Dis autrement, les résultats de BEG ont plombé les comptes 2010-2011 de l’exploitant monégasque, déjà touché par une baisse de son activité historique. La SBM a enregistré une perte nette de 25 millions d’euros pour les 50 % qu’elle détient dans BetClic. L’activité des jeux connaît un développement satisfaisant, mais sa rentabilité est obérée par les conditions d’ouverture de notre principal marché, la France dont le niveau de taxation est très élevé, indique la SBM. A cela, s’ajoute la difficulté de mettre en place des synergies paneuropéennes face à des réglementations qui, au fur et à mesure qu’elles sont adoptées, sont purement nationales.
Le groupe s’attend un nouvel exercice difficile pour 2011-2012. Il compte mettre en place un projet restructuration de ses coûts dans tous les secteurs pour retrouver une capacité bénéficiaire.