La cote des paris sportifs monte

Selon le bilan de l’Arjel sur le deuxième trimestre 2014, les mises engagées en paris sportifs, dopés par la Coupe du monde de football, ont été supérieures en ligne à celles engagées sur les paris hippiques (286 millions d’euros contre 255 millions d’euros).

C’est la première fois depuis la Coupe du monde 2010, qui a vu s’ouvrir à la concurrence le marché des paris en ligne, que cette situation survient.

L’augmentation des mises sportives en un an sur le 2e trimestre (+88 millions d’euros) est principalement liée au déroulement de la Coupe du monde de football (+62 millions d’euros) et à la hausse du niveau des enjeux sur le basketball ou le rugby. Ce sont 41,2 millions d’euros qui ont été misés lors de la semaine du 22 juin 2014, durant laquelle se sont déroulés 20 matches du Mondial, dont France-Suisse. Même en excluant les enjeux liés à la Coupe du monde au Brésil, les mises du deuxième trimestre 2014 sur les événements récurrents restent en hausse de plus de 11% par rapport à celles du deuxième trimestre 2013.

Les deux grandes victimes de cet engouement sont les paris hippiques et le poker en ligne. Sur le premier semestre 2014, les paris sportifs (540 millions d’euros) ont distancé les paris hippiques (525 millions d’euros). Les mises de paris hippiques affichent une baisse de 7% comparée au deuxième trimestre 2013. L’activité enregistre ainsi son quatrième trimestre consécutif de baisse.
L’Arjel signale que la baisse de 7% des paris en ligne est équivalente à la diminution des enjeux en point de vente, constatée par la PMU.

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