La crise affecte les préparatifs

La crise économique affecte les préparatifs des Jeux Olympiques d’hiver 2014 à Sotchi, dans le sud de la Russie, les sociétés privées russes ne voulant pas participer aux appels d’offres sur les infrastructures.

Selon l’agence Prime-TASS, les autorités locales ont été récemment obligées de prolonger les délais pour les appels d’offres sur la construction des infrastructures faute d’intérêt de la part des sociétés privées affectées par la crise. Par ailleurs, les autorités seraient en difficulté pour racheter les terrains sur lesquels doivent être construits les infrastructures olympiques, à cause des prix insuffisants qu’elles proposent aux propriétaires.

Dmitri Kozak, vice-Premier ministre russe chargé des préparatifs des Jeux Olympiques, tient un tout autre discours. Les préparatifs des Jeux Olympiques d’hiver 2014 à Sotchi coûteront 15% moins cher que prévu, les estimations précédentes étant surévaluées. Nous avons estimé que les coûts pour le budget seront de 15% moins élevés, a déclaré Dmitri Kozak. Comparé aux estimations initiales, cette réduction représente une économie de 300 milliards de roubles (6,64 mds euros), a déclaré M. Kozak cité par l’agence Interfax.

Le Français Jean-Claude Killy, président de la commission du CIO en charge du site de Sotchi, avait déclaré le 2 février que la crise économique n’aurait pas d’effets, si tout reste en l’état. La crise n’a pour l’instant aucune conséquence (sur l’organisation) car les fonds ont été mis de côté dès le début de la candidature. Malgré la dévaluation du rouble, je pense que financièrement il n’y aura pas de problème si tout reste en l’état, avait dit l’ancien triple champion olympique de ski alpin, de retour d’un voyage d’évaluation en Russie pour le CIO. Ce sera difficile car 80% de tout ce qui est nécessaire doit être construit: les tunnels, 50 km de ligne ferroviaires, toutes les installations de montagne et l’ensemble du parc olympique. C’est donc un défi extraordinaire. Mais ces JO sont au coeur du système de la Fédération de Russie et M. Poutine s’est mis en première ligne car c’est un fou de sport, avait ajouté M. Killy qui se rend tous les mois dans le Caucase.

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