Les syndicats dénoncent

La CFTC a dénoncé jeudi l’exploitation des travailleurs chinois qui fabriquent les articles sous licence olympique ainsi que la responsabilité du Comité international olympique (CIO) alors que la vente de ces produits alimente les caisses du mouvement olympique.

Les Jeux Olympiques, qui s’ouvrent vendredi à Pékin, ont déjà battu des records: record pour le travail des enfants, record du salaire de misère avec non-respect du salaire minimum, record du non-respect de la réglementation des heures de travail (jusqu’à 30 jours travaillés par mois), a souligné la CFTC dans un communiqué.

Depuis plus de 5 ans, avec la Confédération syndicale internationale, nous interpellons le CIO pour qu’il défende les travailleurs qui fabriquent des produits sous licence olympique, mais, en dehors de déclarations de principe, rien n’a été fait. Par contre, l’argent alimente les caisses du mouvement olympique, a poursuivi le syndicat.

A chaque produit doté d’un logo officiel, le CIO touche des royalties, a précisé à l’AFP Joseph Thouvenel, secrétaire général adjoint de la CFTC, qui considère en outre le CIO comme un donneur d’ordre puisque c’est lui qui accorde la licence olympique aux usines qui produisent ces articles.

Pour lui, Le CIO est en parfaite contradiction avec la charte olympique, qui vante un style de vie fondé sur la joie dans l’effort, la valeur éducative du bon exemple et le respect des principes éthiques fondamentaux universels.

L’article 1 de cette charte fait référence au respect des principes éthiques fondamentaux universels.

FO avait demandé lundi à la Chine de respecter les Droits de l’Homme au travail, et regretté qu’elle n’ait pas ratifié les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT), notamment sur la liberté syndicale et l’abolition du travail forcé.

Quitter la version mobile