Ça sent le sapin pour Arrows

A moins d’un miracle, l’écurie Arrows paraît condamnée à disparaître. L’équipe de Tom Walkinshaw est en sursis. Le monde de la F1 est impitoyable.

En football, vous n’êtes pas forcément assuré de l’emporter même si vous affichez le plus important budget. Le petit a toujours son mot à dire. En formule 1, cette loi n’a aucune valeur. Seule l’épaisseur de votre compte en banque prévaut. Prost Grand Prix l’a appris à ses dépends, Arrows en fait actuellement l’amère expérience. L’écurie de F1 est à terme condamnée par le rejet de sa demande de lever un certain nombre d’engagements pris auprès de ses créanciers. La banque Morgan Grenfell a obtenu gain de cause devant la Haute Cour de Londres. Walkinshaw ne peut vendre ses parts sans lui devoir un dédommagement, estimé à 20 millions de dollars.

L’écurie est dans une position financière critique et pourrait perdre le droit de concourir en F1 si elle manque un grand prix pour insolvabilité. A moins qu’une source de financement se présente miraculeusement et aide à payer les moteurs Cosworth permettant de participer au Grand Prix de de Grande-Bretagne, l’écurie devra se mettre en liquidation judiciaire. Arrows a jusqu’à vendredi matin pour présenter ses voitures au contrôle technique si elle espère participer au Grand Prix dimanche. Dans un communiqué, la Fédération internationale automobile (FIA) a fait savoir qu’un délai supplémentaire est accordé à Arrows.

Et pour ajouter aux malheurs de Walkinshaw, les avocats de Jos Verstappen continuent à attaquer, toujours à la Haute Cour de Londres, l’écurie pour rupture abusive de contrat, avant le début de la saison…

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