Un maire de Saône-et-Loire s’estime méprisé

Le maire délégué de Saint-Pantaléon (Saône-et-Loire), où se situe jeudi l’arrivée de la cinquième étape du Tour de France, s’estime méprisé par la municipalité voisine d’Autun qui n’aurait pas invité les élus de sa commune dans la tribune d’accueil.

La municipalité et les élus n’ont pas été invités dans la tribune d’accueil de l’étape alors que les 300 derniers mètres de la route d’arrivée se situent sur Saint-Pantaléon, a indiqué à l’AFP Claude Chermain (PS), maire délégué de cette commune associée à Autun depuis 1973. Nous ne sommes pas amers, il s’agit d’une belle fête sportive et personne ne doit se l’approprier. C’est juste une étape supplémentaire dans le mépris que nous porte le maire d’Autun, a ajouté l’élu, maire de Saint-Pantaléon depuis 25 ans.

Le maire d’Autun, Rémy Rebeyrotte (PS), a réagi en affirmant à l’AFP que, selon sa volonté, l’ensemble des élus du conseil municipal avaient été invités.

Le village de Saint-Pantaléon (3.700 habitants) est associé à la ville voisine d’Autun (18.000 habitants), et les deux communes ne comptent qu’un seul conseil municipal, conformément à la législation sur les fusions et regroupements de communes, dite Loi Marcellin (1971).

C’est une polémique habituelle liée au statut de commune associée qui est difficile à gérer. Si vraiment les élus de St-Pantaléon n’ont pas été conviés, il leur suffisait de nous appeler et nous les aurions alors immédiatement invités, s’est défendu le maire d’Autun.

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