Les pavés inscrits au patrimoine culturel régional

Xavier Bertrand, président des Hauts-de-France, veut inscrire au patrimoine culturel régional les secteurs pavés du Paris-Roubaix. L’idée est de sécuriser le cadre financier de l’entretien des joyaux de la reine des classiques. Les pavés du Paris-Roubaix seront inscrits au patrimoine culturel régional pour qu’il n’y ait plus la moindre crainte, le moindre nuage et pour qu’il n’y ait jamais le moindre risque d’une course en pointillé, avec des secteurs qui disparaissent, a expliqué le président de région mercredi. Ça ne sert d’ailleurs à rien d’entretenir un partenariat avec ASO, l’organisateur, à hauteur de 550.000 euros si derrière on ne fait pas ce qu’il faut pour garder ce qui fait de Paris-Roubaix, ce qu’elle est. La Région sera garante de cela, parce que sans les pavés cela ne serait pas pareil.

L’inscription au patrimoine culturel régional n’est pas contraignante juridiquement, comme peut l’être le classement à l’UNESCO par exemple ou le classement aux monuments historiques. A ce jour, seules deux zones sont réellement protégées juridiquement par un classement national ou international. Le site classé d’Arenberg et le site historique classé de la plaine de Bouvines qui compte cinq secteurs pavés. Soit 9,2 kilomètres inamovibles, sur les plus de 50 que compte la course chaque année.

Concrètement, la Région interviendra pour sécuriser le cadre financier de l’entretien des secteurs pavés : Si les associations ne sont plus là, si certaines collectivités devaient se poser des questions, être aux abonnés absents faute de moyens, on prendra en charge la remise en état des secteurs pavés qui le demandent, confirme Xavier Betrand qui veut faire du Paris-Roubaix un puissant outil de promotion de la nouvelle grande région.

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