Paris-Nice dans l’impasse

On se dirige tout droit vers l’annulation de l’édition 2002 du Paris-Nice. Laurent Fignon a refusé l’offre de la Société du Tour de France.

Bien qu’acculé financièrement (il est à la recherche de 304.898 euros pour boucler le budget de l’édition 2002), Laurent Fignon aurait refusé l’offre du seul candidat au rachat de l’épreuve.

Le double vainqueur du Tour de France a repoussé l’offre d’Amaury Sport Organisation (ASO) qui consistait en la reprise immédiate de l’événement moyennant le prix auquel Laurent Fignon l’avait lui-même acquis en 1999 dixit ASO. Une version démentie par Fignon. J’étais d’accord sur le prix de rachat, mais pas sur les conditions de paiement. Je serais reparti sans un centime, tout en étant sous séquestres chez les avocats.

Propriété de Laurent Fignon depuis 1999, la Course au Soleil accumulait les déboires. Les affaires de dopage ont fini par effrayer les annonceurs. Depuis l’édition 2000, aucun parraineur ne finançait les différents maillots distinctifs de la première grande épreuve par étapes de la saison cycliste. Malgré un budget largement revu à la hausse (1,52 million d’euros en 2001), les télés se sont désintéressées de l’épreuve. Ainsi, France Télévision n’a pas renouvelé son contrat, par mesure d’économie.

Vraisemblablement, le Paris-Nice 2002 n’aura jamais lieu et sera tout bonnement annulé.

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