Mobibike se constitue un trésor de guerre

La start-up chinoise Mobike a levé plus de 600 millions de dollars (536 millions d’euros) afin de financer son expansion a l’étranger. Mobike met à disposition des vélos dans les grandes villes de Chine. Depuis son lancement en avril 2016, la société de Shanghai a mis quelque 5 millions de bicyclettes à disposition de plus de 100 millions d’abonnés, « ce qui en fait la plus grande société de vélopartage à la surface du globe », affirme Mobike. Présente principalement en Chine et à Singapour, avec ses vélos orange, l’entreprise (qui a déjà obtenu 900 millions de dollars depuis le début de l’année) vise désormais l’Europe, en commençant par le Royaume-Uni. Ofo, le grand rival pékinois de Mobike, a déjà levé 450 millions de dollars et ambitionne d’en récupérer environ 500 millions supplémentaires.

Grâce à leurs applications pour téléphone mobile, Ofo et Mobike adressent à leurs abonnés un code qui permet de débloquer le cadenas d’un vélo trouvé au hasard des rues. Il peuvent ensuite le laisser où bon leur semble, prêt à être enfourché par le prochain utilisateur. Ce qui élimine les stations telles qu’on les connaît en France avec les vélos en libre service comme Vélib’ à Paris. Ces services de vélopartage ne font pas que des heureux, certains utilisateurs ayant une fâcheuse tendance à abandonner leur monture n’importe où, générant des entassements de vélos qui bloquent les trottoirs.

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