Qui est le meilleur pivot de tous les temps ?

Nous entamons cette semaine un nouveau dossier consacré aux stars de la NBA, en nous mettant en quête des meilleurs joueurs de l’histoire, poste par poste. Première partie : les pivots.

Quel serait le niveau actuel de Michael Jordan au sein des Chicago Bulls du MVP 2011 Derrick Rose? Quelle place tiendrait dans l’effectif des Lakers Magic aux côtés de Kobe Bryant ? Dwight Howard serait encore le meilleur pivot de la planète si Hakeem Olajuwon, David Robinson ou Wilt Chamberlain évolués toujours de nos jours? Larry Bird pourrait-il encore aider les Celtics à décrocher un nouveau sacre s’il remplaçait Ray Allen dans la rotation de Boston? Dans le dessein de rêver à l’impossible, nous allons tenter de déterminer qui est le meilleur de tous les temps pour chaque poste que compte un effectif. Attention, débat en vue !

Selon la liesse populaire, il n’est pas possible de comparer les superstars du jeu à travers les âges! Malgré le bon vouloir de tous, il serait interdit d’affirmer que tels joueurs du passé est meilleurs que tel joueur du présent parce ses derniers n’évoluent pas dans les mêmes contextes physiques et psychologiques. À Sport.fr, nous avons décidé qu’il était interdit d’interdire! Résultat, à trois semaines de la fin de la saison en NBA et à quatre mois des Jeux olympiques de Londres, voici en exclusivité un détail poste par poste des meilleurs joueurs de l’histoire de l’univers de la balle orange. Une sorte de super top ten intemporel qui ne pourra laisser personne insensible.

À tout seigneur, tout honneur! Le pivot (poste N°5) a toujours été une pièce prépondérante dans le roster d’une équipe. Aucune franchise n’a réussi (à part peut être les Bulls de l’ère Michael Jordan!) à conquérir les plus beaux trophées sans la présence d’un big man superstar au sein de sa raquette. Véritables tout de contrôle en défense et point d’ancrage en attaque, les pivots sont des joueurs à part au sein d’un effectif. Ils peuvent se spécialiser dans diverses taches mise en place par l’entraîneur, mais sont souvent tributaires d’un style de jeu particulier par rapport au physique qu’il propose. Par exemple, un pivot comme le géant Soudanais Manute Bol (14e meilleur contreur de l’histoire) qui avec ses 2,31 m a été le plus grand joueur professionnel à évoluer sur un terrain, été incapable au moyen de sa morphologie (et son talent intrinsèque) de dépasser les 3,7 de point de moyenne par match, mais capable avec l’aide de ses bras interminables d’atteindre en moyenne les cinq contres en 1985. Chaque grand nom possédait ses propres caractéristiques. Cependant vingt cinq joueurs étés bien supérieurs tant au niveau technique que physique par rapport à leurs comparses. Dans le désordre, Wilt Chamberlain, Bill Russell, Kareem Abdul-Jabbar, Mark Eaton, Artis Gilmore, Moses Malone, Patrick Ewing, Hakeem Olajuwon, Shaquille O’Neal, Yao Ming, Manute Bol, Dikembe Mutombo, David Robinson, Robert Parish, Alonzo Mourning, Kevin McHale, Dwight Howard, George Johnson, Mark West, George Mikan, Shawn Bradley Gheorghe Mureșan et Arvydas Sabonis. De cette liste de joueurs exceptionnels, huit noms se détachent: Wilt Chamberlain, Bill Russell, Hakeem Olajuwon, Shaquille O’Neal, David Robinson, Dwight Howard, Kareem Abdul-Jabbar et Moses Malone. Un de ses huit hommes est assurément le meilleur N°5 de tous les temps, la grande question est de savoir lequel!

50,4 points par match sur une saison

Beaucoup d’observateurs avisés en la matière répètent inlassablement que les deux meilleurs pivots de tous les temps se prénomment Wilt Chamberlain (2,16m pour 125 kilos) et Bill Russell (2,08m/102 kg). Avant de rentrer dans les détails, il n’est pas inintéressant de prendre note des diverses statistiques compilées par ses deux superstars du jeu durant leur période dans le dessein de bien comprendre l’impact extraordinaire qu’ils ont tous les deux eu sur le jeu. Le premier-né en 1936 à Philadelphie a effectivement révolutionné son sport comme personne ne l’avait fait auparavant en enregistrant une moyenne de 30 points par match sur l’ensemble de ses 15 ans de carrière NBA. De plus, cet athlète extraordinaire détient 72 records tous plus surprenants les uns que les autres. Le plus reconnu est incontestablement le record de points dans un match NBA avec 100 unités inscrites le 2 mars 1962 contre les Knicks de New-York. Sa moyenne de points sur la saison 1961/62 avec 50,4 unités (4 025 points au total sur cette saison). Il détient d’ailleurs les quatre meilleures moyennes de l’histoire avec 44,8 points par match, 38,9 P/M et 38,4 P/M. On pourrait également citer les 60 points compilés à 32 reprises, plus de 50 points à 118 reprises et 40 points à 271 reprises. Wilt Chamberlain est également détenteur du record de rebonds sur un match avec 55 prises. À sa retraite, The « Big Dipper » comme le surnommé affectueusement ses fans, termine avec 31 419 points en 1 045 matchs. Pour sa part, Bill Russell né en 1934 à Monroe en Louisiane ne tournait qu’à 17 points de moyenne par match. Défensivement, la différence est moins flagrante puisque l’icône des Boston Celtics détient lui aussi d’ahurissants records. Il devient ainsi le premier joueur à terminer une saison avec une moyenne de rebonds supérieure à 20. Sur les treize saisons de sa carrière, il réalise cette performance à dix reprises. Wilt Chamberlain le devance dans les bilans au nombre de rebonds captés en carrière (23 924 contre 21 620 pour Russell) et à la moyenne (22,9 contre 22,5). Il termine en tête de la ligue dans la catégorie des rebonds à cinq reprises lors de ses trois premières saisons, avec 19,6 prises en 1957, 22,7 en 1958, 23,0 en 1959 puis 24,7 en 1964 et 24,1 en 1965. Bill Russell détient également la seconde performance sur un match avec 51 rebonds, seulement devancé par Wilt Chamberlain avec 55 prises. Il détient toutefois la meilleure performance sur une mi-temps, 37 rebonds, exploit établi lors d’une rencontre contre Philadelphie en 1957. Il est également en tête des bilans sur le nombre de rebonds captés lors d’une rencontre de finale, 40 contre les St. Louis Hawks le 29 mars 1960 puis le 18 avril 1962 contre les Lakers. Lors de ce dernier match lors de la série de 1962, il établit un autre record avec 19 rebonds dans un seul quart-temps. Enfin, il détient le record du nombre de rencontres de finale consécutives à 20 rebonds et plus (15 entre le 9 avril 1960 et le 16 avril 1963).

Deux problèmes de taille

Au final, en prenant compte que des statistiques personnelles, Wilt Chamberlain domine Bill Russell (surtout sur le plan offensif!) Malheureusement pour lui, deux problèmes de taille viennent tant soit peu gâcher cette soi-disant vérité. Premièrement, le niveau général de la ligue était très faible. Seules quelques équipes avaient véritablement le niveau professionnel (et encore c’était celui de l’époque, qui devait ressembler tant soit peu au niveau national actuel!). Deuxièmement, la corpulence physique de Wilt Chamberlain n’avait pas d’égal au sein de la ligue. Seul Bill Russel pouvait lui résister. Par exemple, même s’il demeure moins talentueux que ses deux comparses, un joueur tel que Joakim Noah doublerait à coup sûr l’ensemble de ses statistiques si ce dernier avait évolué durant cette époque. C’est pour cela qu’il demeure intéressant de comparer ses deux superstars du jeu quand elles étaient opposées l’une contre l’autre. Les deux joueurs se sont rencontrés 142 fois en 10 ans de carrière. Bill Russel termine avec 88 rencontres remportées contre 74 pour Wilt Chamberlain. Au plan statistique, Wilt Chamberlain remporte très aisément les débats puisque le pensionnaire des Lakers compile 28,7 P/M et 28,7 R/M contre seulement 14,5 P/M et 23,7 R/M. Concernant le palmarès des deux hommes (ce qui au final est le plus important!), Bill Russell remporte haut la main cette spécification avec pas moins de 11 titres en 13 ans de carrière NBA alors que Wilt Chamberlain ne compte que trois titres et quatre finales perdues. Au final, il est donc assez difficile de comparer le niveau des deux joueurs, mais il demeure presque évident que Wilt Chamberlain détenait un impact physique supérieur à celui de son adversaire. La grande question est alors de savoir si ce dernier pourrait de nouveau inscrire 100 points lors d’un match et s’il pourrait reproduire ses formidables exploits s’il était opposé directement à un Dwight Howard, un Hakeem Olajuwon ou un Shaquille O’Neal? La réponse ne peut être que négative tant sa technique face au panier n’était pas si aboutie qu’on pourrait le croire et tant la défense en général à énormément progresser en l’espace d’un demi siècle.

3 à 4 move dos au cercle

Il existe trois styles de pivots au basket et plus particulièrement en NBA! Les pivots dits défensifs comme l’étaient Manute Bol, Bill Russell, Alonzo Mourning, Shawn Bradley, Dikembe Mutombo ou actuellement Dwight Howard ou Serge Ibaka. Les pivots dits offensifs, comme Shaquille O’Neal, Kareem Abdul-Jabbar ou Robert Parish. Enfin, les pivots capables d’être aussi percutant des deux côtés du terrain comme Hakeem Olajuwon, Patrick Ewing, Wilt Chamberlain ou David Robinson. C’est logique, le meilleur N°5 de tous les temps se doit d’être irréprochable tant offensivement que défensivement. Sa technique face au panier doit être aussi efficace que celle consistant à le voir évoluer dos à ce dernier. À ce petit jeu, seuls quatre joueurs détiennent toutes les caractéristiques requises pour figurer tout en haut de ce classement : Patrick Ewing, David Robinson, Hakeem Olajuwon et le sur puissant Shaquille O ‘Neal. À tout seigneur tout honneur, débutons ce dernier tour de piste par le plus imposant des quatre protagonistes : « Shaq ». L’ancienne star du Magic d’Orlando et des Lakers (2,11 m/145 kgs), quadruple champion NBA, médaillé d’or aux Jeux olympiques d’été en 1996, champion du monde en 1994, MVP en 2000, élu dans la All-NBA First Team en 1998, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004, 2005 et 2006, considéré à juste titre comme l’un des joueurs les plus efficaces de l’histoire de la NBA est il le meilleur pivot de tous les temps ? Son abattage physique, son extraordinaire palmarès (le plus fourni des quatre restants en lice !), sa longévité au sein de la ligue pourrait lui permettre de briguer ce titre. Malheureusement pour lui sa relative faiblesse technique et son incapacité à scorer à plus de quatre mètres des filets lui est rédhibitoire. Avec seulement 3 à 4 move à son actif dos au cercle, Shaquille O’Neal compenser sa faible technique par un physique hors norme qui fait de lui un des joueurs les plus innarétable de l’histoire du basket international. Alors oui, « Big Daddy » était au summum de sa carrière indomptable des deux côtés du terrain, mais il a trop souvent usé de ses immenses épaules (et coudes !) pour se frayer un chemin vers le cercle. D’ailleurs, à peine quelques mois suite à l’arrêt de sa carrière, énormément de mots ont volé ici et là aux quatre coins du pays de la bannière étoilée pour affirmer le fait que Shaquille O ‘Neal dû au rang de superstar qu’il occupait au sein de la ligue était beaucoup trop protégé par le corps arbitral. Beaucoup d’observateurs et d’adversaires n’hésitent même pas à avouer que ses statistiques offensives auraient pu être réduites de plus d’un tiers si les arbitres avaient sifflé plus « sérieusement » ses nombreux passages en forces et coups de coude à répétitions sous le cercle.

« The Beast » of N.Y.

Il ne reste plus que trois noms pour déterminer qui est le meilleur pivot de tous les temps tout en rappelant que les performances de Wilt Chamberlain et Bill Russell ne peuvent être comptabilisées pour l’occasion ; Patrick Ewing, David Robinson et Hakeem Olajuwon. Le premier, médaille d’or des jeux Olympiques en 1984, 11 sélections au All Stars Game, icône des Knicks de New York, possédait un shoot à quatre mètres très sûrs, un panel dos au panier de tout premier ordre, un physique à toute épreuve et un mental de guerrier. Ses statistiques en carrière démontrent que le natif de Kingston en Jamaïque était un joueur complet des deux côtés du parquet (21 P/M à 50.4 %, 9.8 R/M, 2.45 C/M, 1 185 rencontres disputées). Patrick Ewing plus connu sous le pseudonyme « the Beast » possédait donc toutes les caractéristiques sur et en dehors du terrain pour être considéré comme le meilleur pivot de tous les temps. Mais, son palmarès vierge de tout titre NBA le pénalise. La faute à plusieurs blessures intervenues à des moments importants de la carrière d’Ewing, tracas qui l’ont souvent empêché d’atteindre le Graal comme durant la finale 1999 contre les Spurs de Tim Duncan et de David Robinson ou l’ancien pensionnaire de Georgetown n’a pu participer à la conquête du trophée O’Brien la faute à une blessure assez importante à la voute plantaire.

Admirable Amiral !

Trop gentil, il avait tout pour réussir, sauf un caractère tout en rondeurs. La frime de Magic Johnson, l’obsession de Larry Bird, la grande gueule de Barkley, les jérémiades de Patrick Ewing, la boulimie de victoires de Michael Jordan…David Robinson, l’icône des Spurs de San Antonio lui n’a jamais offert à son public qu’un large sourire et un personnage complément « lisse ». Voilà comment le monde sportif dans son ensemble est sans doute passé à côté du plus beau et talentueux gentil géant de la Terre. Une merveille d’athlète de 2.15 m, 110 kg, à la plastique suffisamment intéressante pour que le très sérieux Washington Post ait demandé en 1990 à l’US Navy de photographier uniquement ses jambes de son célèbre étudiant. C’est lui, et non pas Wilt Chamberlain, autoproclamé dans un livre « l’homme aux 20 000 maitresses » qui aurait dû avoir à ses pieds toutes les plus belles femmes de la planète. Double champion NBA (1999/2003), David Robinson a cumulé 20 790 points, 10 497 rebonds et 2954 contres en carrière. Rookie en 1990, MVP en 1995, 10 fois sélectionné au All Star Game, meilleur marqueur en 1994 (2283 points, il marque 71 unités lors du dernier match de la saison face aux Clippers pour dépasser sur le fil Shaquille O ‘Neal), meilleur rebondeur en 1991 (1063) et 1996 (1000), meilleur contreur en 1992 (305), vainqueur du très prestigieux IBM Award en 1990, 1991, 1994, 1995 et 1996. Sportif de l’année aux États-Unis en 2003, l’homme que la Navy à baptisé l’Amiral est surtout le dernier joueur auteur d’un quadruple double sur l’ensemble d’une rencontre (34 points, 10 rebonds, 10 passes décisives et 10 contres le 17 février 1994 contre le Jazz d’Utah, seuls trois autres joueurs de l’histoire du basket mondial ont réussi cette extraordinaire performance : Hakeem Olajuwon, Nates Thurmond et Alvin Robertson), il est surtout le seul pivot de l’histoire à être dans plusieurs top 20 sur une saison (points, rebonds, contres, interceptions et efficacité) en 1991/92 et 1993/94. Son palmarès aussi long que ses jambes étaient sans fin n’est que la face immergée d’un joueur aussi connu pour ses dons intellectuels (diplômé de mathématique) de musicien (piano, saxophone) que pour sa grande générosité (en 2001, il injecte de sa poche 11 millions de Dollars et ouvre à San-Antonio en compagnie de sa femme Valérie rencontrée sur les bancs de la faculté la Carver Academy, école destinée à des enfants âgées en 3 et 12 ans issues de famille défavorisée). Bref, David Robinson outre son extraordinaire talent sur un terrain était également irréprochable dans la vie de tous les jours. Les mauvaises langues vociférons (et plus particulièrement Dennis Rodman) toujours que le numéro 50 des Spurs était trop souvent trop tendre en playoffs et qu’il n’aurait surement glané aucun titre NBA si Tim Duncan n’avait pas été à ses côtés (remarquez, demandez à Michael Jordan combien de trophées il aurait ramenés sur ses étagères sans la présence de Scottie Pippen… !). Possible, mais Tim Duncan n’aurait jamais été aussi fort sur le long terme s’il n’avait pas passé ses premières années aux Spurs aux côtés de David Robinson. Il est donc impossible de ne pas situer ce joueur extraordinaire dans les hauteurs de notre classement et de le caser en seconde place. Un seul joueur pouvait le devancer. Il n’est pas américain de naissance, mais Nigérien, il a vu le jour le 21 janvier 1963 à Lagos et est sans discussion possible il est le meilleur pivot de l’histoire du basket. Connu sous le pseudonyme « The Dream », merci d’accueillir le plus fameux joueur des Houston Rockets, Hakeem Olajuwon.

Un rêve éveillé !

Tim Duncan se voyait tel un grand nageur avant que le cyclone Hugo ne dévaste sa piscine d’entrainement ! Eh bien personne ne le sait réellement, mais Hakeem Olajuwon (né Akeem Abdul Olajuwon) rêvait de devenir le futur gardien de but de l’équipe nationale du Nigeria. Voyant que son physique n’était pas conçu pour garder les poteaux des Super Eagles, il décide en 1982 d’émigrer aux États-Unis en s’inscrivant à l’Université de Houston. Très vite, il se met au basket et seulement un an plus tard, il perd en finale aux côtés de Clyde Drexler face à Patrick Ewing. Drafté en première position en 1984 par les Rockets, Hakeem Olajuwon va passer 18 années de sa vie à illuminer de toute sa classe et de tous ses talents les parquets de NBA. Champion NBA en 1994 et 1995, MVP en 1994, meilleur rebondeur en 1990 et 1991, meilleur contreur en 1990, 1991 et 1993 (record de contres sur une carrière avec 3830), MVP des Finales en 1994 et 1995, All-NBA First Team en 1987, 1988, 1989, 1993, 1994 et 1997, NBA Defensive Player of the Year en 1993 et 1994, 12 sélections au NBA All-Star Game de 1985 à 1997 (sauf en 1991), son palmarès semble sans limites. Plus fort, en 1994, après la première retraite de Michael Jordan, Olajuwon remporte la même année le titre de meilleur défenseur et de meilleur joueur (MVP) de la ligue, exploit uniquement réalisé dans l’histoire par Michael Jordan lui-même en 1988. Son arme, un jeu d’appui le plus complet de tous les pivots qui ont joué un jour au basket ! Hakeem Olajuwon détenait en ses mains un panel de « moves » ahurissant qui faisait de lui l’un des joueurs les plus complets de l’histoire du basket international. Beaucoup d’observateurs américains n’ont pas hésité à avouer que le numéro 34 des Rockets était au summum de sa carrière aussi complet et efficace offensivement que Sa Majesté Michael Jordan en personne. Son arme maitresse, le « Dream Shake », une série de moves face et dos au panier incontrôlable pour tous ses adversaires. Moins puissant qu’un Shaquille O‘Neal, moins rapide qu’un David Robinson, Hakeem Olajuwon était au final plus fort que ses deux super adversaires, car il était beaucoup plus technique et il possédait à l’instar d’un Tim Duncan tous les fondamentaux de son poste. Au final Hakeem « The Dream » était sans erreur le meilleur pivot de sa génération et sûrement un des cinq meilleurs joueurs de tous les temps, c’est une évidence.

La parole est à la défense

L’avantage d’un tel classement est qu’il ne peut qu’être contredit ! Certains diront qu’il est impossible de ne pas mettre en première place les deux superstars qu’étaient Wilt Chamberlain et Bill Russell alors même qu’il aurait été impossible qu’ils s’imposent en 2012 comme ils l’ont fait quarante ans auparavant. Que Shaquille O ‘Neal avec son palmarès et son aura sur et en dehors du terrain méritait de terminer devant David Robinson. Ou se serait placé un joueur comme Yao Ming ou Arvydas Sabonis s’ils avaient pu disputer à 100 % de leurs intégrités physiques au sein d’une équipe favorite pour le titre. L’incertitude du sport, l’une des plus excitantes de la vie !

Eric Bourillot
Classement final

1. Hakeem Olajuwon
2. David Robinson
3. Shaquille O’Neal
4. Patrick Ewing
5. Kareem Abdul-Jabbar
6. Dwight Howard
7. Yao Ming
8. Moses Malone
9. Arvydas Sabonis

Quitter la version mobile