Nouvelle embûche pour l’athlétisme français

Bernard Amsalem, président de la Fédération française d’athlétisme (FFA), affirme que l’éventuel retrait de Lagardère, partenaire principal de la Ligue nationale d’athlétisme (LNA), ne remettrait en question ni les contrats individuels ni le circuit. Déjà, ce n’est pas fini. Et on a déjà élaboré un plan B, qui consisterait à revoir des choses à la baisse, à réduire évidemment la voilure, a expliqué le président de la FFA à l’AFP.

Plus généralement, M. Amsalem a rappelé que tous les quatre ans, au début de chaque olympiade, des sponsors partent et d’autres viennent ou reviennent. Et il a laissé entendre que des partenaires importants étaient sur le point de s’engager auprès de la FFA.

En 2008, Lagardère a apporté 1,15 million d’euros à la FFA, dont un million pour la seule LNA. Ce montant, représentant les deux-tiers du budget de la Ligue, sert à financer le professionnalisme et les dotations des cinq meetings du circuit qui porte le nom du sponsor principal. Dix-huit athlètes devraient être sous contrat professionnel avec la Ligue en 2009. Selon M. Amsalem, l’éventuel retrait de Lagardère ne serait pas lié au contexte économique mais à des raisons internes.

La section athlétisme du Team Lagardère, forte de 17 membres la saison dernière, a été resserrée à 12 athlètes, dans le souci de mieux s’en occuper, a précisé Xavier Moreau, directeur de la structure.

Partenaire principal depuis dix ans du meeting de Paris/Saint-Denis, à hauteur d’un million d’euros, le groupe GDF-Suez avait officialisé il y a une dizaine de jours son retrait. Mais Suez reste partenaire de la Fédé, a précisé M. Amsalem.

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