Depuis le 4 janvier les paris sont autorisés pour le jeu de la pelote basque.
Depuis 1997, et sa validation par le parlement, la loi était en souffrance. La rédaction des décrets se heurtait aux exigences du ministère de la jeunesse et des sports, notamment en matière de gestion des paris.
Un accord est intervenu entre l’association Paris-Jaï-Alaï et France-Galop, organisateur des courses hippiques, pour qu’il gère les paris.
L’hippodrome d’Auteuil devrait accueillir les parieurs. La construction d’un fronton sera en grande partie financée par les paris. Le Jaï Alaï d’Auteuil représentera un investissement de 7,6 millions d’euros pour un bâtiment de 54 mètres de longueur pouvant recevoir 2.500 spectateurs.
La fédération française de pelote basque (FFPB) compte 19.000 licenciés mais on recense plus de 100.000 joueurs dans l’Hexagone.
Mode d’emploi
Seuls deux hippodromes pour l’instant sont concernés, celui de Pau et celui d’Auteuil.
A Pau, les travaux (coût estimé à 4,5 millions d’euros) n’ont toujours pas débuté. L’ouverture est prévue pour l’automne 2003.
Le modèle retenu pour les paris sera celui des quinielas américaines. Les parties, régies par le code du jaï-alaï de la fédération, permettront aux parieurs de miser sur telle ou telle équipe ou telle ou telle combinaison d’équipes. Dans les jaï-alaï américains, les puntistes sont regroupés dans un cuadro. La quiniela met en présence des équipes qui s’affrontent au meilleur des points.